- L’astuce des éponges qui change tout pour vos plantes en pot
- La variante avec les frites de piscine : une alternative tout aussi efficace
- D’autres matériaux à tester : canettes et matières naturelles
- Terreau ou substrat : quelle différence pour vos plantes en pot ?
- Le compost : l’allié naturel de vos plantes en pot
- Comment préparer votre propre substrat pour maximiser la santé de vos plantes
Cette astuce qui semble farfelue au premier abord pourrait bien révolutionner votre façon de jardiner en pot. Mettre des éponges au fond de vos jardinières n’est pas qu’une simple lubie de jardinier amateur, mais une technique ingénieuse pour résoudre l’un des problèmes les plus courants du jardinage : l’arrosage excessif. Si vous luttez régulièrement contre la pourriture des racines ou si vos plantes semblent toujours trop humides, cette méthode mérite votre attention.
L’astuce des éponges qui change tout pour vos plantes en pot
Ça peut paraître un peu bizarre de mettre des éponges dans vos pots de fleurs, non ? Pourtant, cette technique toute simple résout l’un des défis majeurs que rencontrent la plupart des jardiniers amateurs. L’arrosage excessif est une erreur très répandue, alors ne vous en voulez pas si vous la commettez aussi.
Cette astuce gagne en popularité pour une bonne raison : elle améliore l’aération du sol tout en favorisant un meilleur drainage. Le résultat ? Un système racinaire plus sain pour vos plantes. C’est donc doublement bénéfique.
La mise en pratique est simplissime : prenez quelques petites éponges et placez-les au fond du pot avant d’ajouter la terre. Attention, n’utilisez pas d’éponges usagées ou prétraitées qui pourraient contenir des détergents ou des composés antibactériens. Vous pouvez découper les éponges à la taille du pot si besoin.
Ces éponges absorbent l’humidité et retiennent l’eau qui stagnerait normalement au fond du pot une fois que la plante a suffisamment bu. Quand le terreau commence à s’assécher, l’éponge relâche progressivement l’humidité, maintenant ainsi le sol humide plus longtemps.
La variante avec les frites de piscine : une alternative tout aussi efficace
Une autre astuce qui accomplit fondamentalement la même chose utilise des frites de piscine à la place des éponges. Ce projet est tout aussi simple : découpez les frites de piscine à environ trois quarts de la hauteur du pot ou du contenant dans lequel vous plantez.
Placez-les verticalement à l’intérieur du contenant de manière à ce que la terre puisse tomber dedans et autour de ces tubes en mousse. Remplissez le pot de terreau comme d’habitude. Si vous transplantez, arrangez les racines de façon à ce qu’elles tombent entre et autour des frites.
L’astuce de la frite de piscine aide aussi à maintenir les plantes au frais et aérées. Le matériau dont sont faites les frites contribue à retenir l’humidité dans le sol et garde les plantes plus fraîches. Ces deux astuces vous font aussi économiser du terreau puisqu’elles occupent une partie du volume du pot.
Elles rendent aussi les contenants plus légers à déplacer quand vous avez besoin de les bouger. Si vous êtes du genre à parfois trop arroser vos plantes, ces techniques vous aideront à les protéger.
Les avantages concrets de ces méthodes pour vos plantes
Vous vous demandez peut-être quels sont les bénéfices tangibles de ces astuces pour vos plantes ? En voici quelques-uns :
- Meilleure gestion de l’eau : évite la stagnation d’eau au fond des pots
- Réduction du risque de pourriture des racines
- Économie de terreau (jusqu’à 30% selon la taille du pot)
- Pots plus légers, donc plus faciles à déplacer
- Libération progressive de l’humidité pendant les périodes sèches
J’ai testé personnellement la méthode des éponges sur mes pothos qui avaient tendance à souffrir d’excès d’eau, et la différence est flagrante. Les feuilles sont plus vertes et la croissance s’est nettement améliorée en quelques semaines seulement.
D’autres matériaux à tester : canettes et matières naturelles
Dans la même veine, voici une autre astuce à essayer : les vieilles canettes. Vous pouvez écraser quelques canettes vides et les placer au fond d’un grand pot. Recouvrez-les ensuite d’un tissu paysager ou d’un filet maillé. Après cela, utilisez du terreau et plantez comme d’habitude. Cela facilitera le drainage si vous arrosez trop vos plantes. Cela remplit aussi la même fonction que les astuces précédentes : rendre les grands pots plus faciles à déplacer et économiser du terreau.
Pour aider au drainage des plantes d’intérieur, d’autres recommandations incluent les plastiques recyclés, les matériaux d’emballage comme les billes de polystyrène, et même les filtres à café. Tout cela peut être placé au fond des pots pour garder le terreau en place tout en permettant à l’eau de s’écouler.
Les matériaux naturels sont toujours une excellente option, comme les pommes de pin et les copeaux de bois. Un bon drainage est l’un des aspects les plus importants pour des plantes en pot saines, alors gardez ces précieux conseils à l’esprit quand vous jardinez.
Terreau ou substrat : quelle différence pour vos plantes en pot ?
Si le Sphinx avait demandé à Œdipe quelle est la différence entre terreau et substrat, on entrerait peut-être encore dans Thèbes. Les experts affirment que c’est simple, puis ne sont pas d’accord entre eux. Un site web proclame que le terreau est très bien, tant que vous ne l’utilisez jamais dans un pot. Au final, tout semble se résumer à la stérilité : le terreau contient de la vraie terre (c’est-à-dire de la terre du sol) et n’a donc probablement pas été stérilisé, tandis que le substrat est souvent stérile et ne contient donc pas d’agents pathogènes.
C’est déjà assez déroutant, mais vous réalisez ensuite que parfois le substrat n’est pas stérile non plus. La plupart des jardiniers évitent ce problème en utilisant les termes de façon totalement interchangeable. L’Association Nationale des Jardiniers n’est d’aucune aide ; son dictionnaire en ligne n’inclut aucun des deux termes.
Il n’est pas rare que des étiquettes soient mal appliquées ou appliquées de manière incohérente. Prenez le terme « bio » qui, dans ce contexte, ne signifie probablement pas ce que vous pensez. Quand on parle de terreau, « bio » signifie simplement qu’il est dérivé de sources ou de processus vivants. Les réglementations pour l’utilisation du terme « bio » concernant les aliments ne s’appliquent pas ici, même si presque tout le monde le suppose. N’oubliez pas que la définition chimique de « bio » ne signifie guère plus que « contient du carbone ».
Les composants essentiels d’un bon substrat pour vos pots
En supposant que le terreau ou le substrat sera utilisé dans des pots, il présente quelques caractéristiques uniques (par rapport au sol de jardin, par exemple). D’abord, il doit fournir des nutriments et les retenir au niveau des racines de votre plante. Ce n’est pas acquis pour les terreaux achetés en magasin, alors lisez attentivement les étiquettes et complétez avec un engrais si nécessaire.
Deuxièmement, le substrat doit retenir l’humidité. Le terreau et le substrat ont tendance à sécher rapidement. Vous pouvez atténuer ce problème en choisissant soigneusement les matériaux (les contenants en céramique sont recommandés à cette fin), mais au final, un amendement du sol est une nécessité pour les pots de plantes dont vous ne vous occupez pas constamment.
Troisièmement, il doit être suffisamment léger pour permettre à l’air d’atteindre les racines. Quand les jardiniers disent des choses étranges comme que les plantes n’aiment pas « avoir les pieds mouillés », c’est de ce problème qu’ils parlent. Un sol bien drainé assure l’aération dont la plupart des plantes ont besoin. Un sol dense et humide va ralentir ou tuer de nombreuses plantes, essentiellement par suffocation.
Enfin, le substrat doit gérer cette légèreté aérée tout en étant suffisamment dense pour soutenir les racines des plantes afin qu’elles ne se renversent pas.
- Les quatre qualités d’un bon substrat : nutritif, humide (mais pas détrempé), aéré et stable
- Préférez les contenants en terre cuite ou en céramique pour une meilleure régulation de l’humidité
- Ajoutez du compost pour enrichir naturellement votre terreau
- Évitez la terre de jardin pure, qui se compacte trop en pot
La terre, on le constate, fait beaucoup de travail.
Le compost : l’allié naturel de vos plantes en pot
Quand on parle de matière organique dans le sol ou les substrats, on parle généralement d’une forme de compost. Dans un paysage plutôt qu’un pot, on pourrait le classer davantage comme terreau de feuilles, copeaux de bois, paillis, fumier, etc., mais au final, ce sont tous, fonctionnellement, du compost.
La question ici est : le compost doit-il être correctement compris comme un composant du substrat ? Ou son inclusion inévitable (et souhaitable) de microbes le confine-t-elle au terreau ? Vous ne pouvez probablement pas vous passer de compost en utilisant uniquement de l’engrais, donc que vous le mélangiez bien à l’avance comme partie de votre substrat ou que vous l’ajoutiez au mélange au moment de l’utilisation, il fera partie du processus.
Une étude de 2014 publiée dans Arboriculture & Urban Forestry Online a examiné l’efficacité du compost par rapport au paillis de copeaux de bois, à l’engrais inorganique, au thé de compost aéré, à un produit biologique commercial et à l’eau (comme témoin). La conclusion était que les copeaux de bois et le compost étaient les seules alternatives qui amélioraient substantiellement la qualité du sol. Les copeaux de bois ne sont pas vraiment viables pour le jardinage en pot, ce qui laisse le compost comme méthode idéale pour améliorer les terreaux.
Le compost maison, qui utilise vos déchets de cuisine et de jardin, est ma solution préférée. Non seulement il réduit mes déchets, mais il donne aussi un terreau riche que mes plantes adorent. J’ajoute environ un tiers de compost bien mûr à mon mélange de terreau, et les résultats sont impressionnants.
Comment préparer votre propre substrat pour maximiser la santé de vos plantes
Si vous préparez vous-même votre substrat, vous pouvez l’appeler comme vous voulez, mais un bon point de départ est de suivre des recettes de mélanges pour pots. Le substrat ou terreau est absolument le genre de chose que vous pouvez faire vous-même, et vous améliorerez probablement considérablement vos résultats au passage.
Un mélange typique comprend une combinaison de tourbe, de vermiculite, de perlite, de super-phosphate et d’autres engrais et additifs commerciaux, d’écorce de sapin de Douglas et d’un agent mouillant. Tout ou partie de la tourbe peut être remplacé par de la fibre de coco, des cosses de riz, etc., éliminant ainsi le besoin d’agent mouillant.
Une version axée sur le bio du mélange sans sol est un peu plus compliquée que l’original : tourbe, compost, déjections de vers, fumier de poulet, vermiculite, Azomite, farine d’algues, farine de coquilles d’huîtres et un engrais tout usage.
À partir de là, c’est une question d’expérience personnelle, de préférence et de parti pris. Une autre étude centrée sur des essais à la ferme donne quelques bons conseils : surveillez la teneur élevée en sel lors de l’utilisation de compost à base de fumier. Évitez le compost immature, qui favorisera l’ammoniac nocif. Rempotez les plantes issues de semis dans un mélange plus riche en nutriments pour la croissance. Et utilisez un bon pH-mètre et un conductimètre pour garder un œil sur l’état réel de votre mélange.
Il ne manque pas de recettes de substrat disponibles en ligne et, contrairement aux versions originales, la plupart ne mesurent pas les ingrédients en boisseaux ou en mètres cubes.
Une recette simple à réaliser chez soi
Voici une formule que j’utilise depuis des années avec d’excellents résultats :
- 2 parts de terreau de qualité
- 1 part de compost bien décomposé
- 1 part de perlite ou de vermiculite
- 1/2 part de fibre de coco ou de tourbe humidifiée
- Une poignée de fumier de poule mature
Mélangez bien tous les ingrédients et utilisez ce substrat pour vos plantes en pot. Vous remarquerez une différence significative dans leur croissance et leur vitalité.
Le consensus est qu’un bon substrat pour cultiver des plantes contient du compost, qui introduit beaucoup des risques de contamination liés au sol. C’est une façon éprouvée d’obtenir une nutrition plus complète pour vos plantes, et vous ne trouverez pas beaucoup de cultivateurs non commerciaux qui y trouvent à redire.
Par « cultiver des plantes », nous entendons des plantes qui ont dépassé la phase de démarrage des semis. C’est probablement une bonne pratique de démarrer les semis dans un mélange aussi proche de la stérilité que possible, et le besoin en nutriments dans un mélange de démarrage de semis est négligeable.
Avez-vous essayé ces astuces dans vos pots de fleurs ? Que ce soit les éponges, les frites de piscine ou les matériaux naturels, chacune offre des avantages qui peuvent transformer votre jardinage en pot. L’important est d’expérimenter et de trouver ce qui fonctionne le mieux pour vos plantes spécifiques et votre style d’arrosage.