« Responsable du bonheur » : l’intitulé du poste laisse songeur… Né dans les startups de la Silicon Valley, ce nouveau métier est pourtant pris très au sérieux par des entreprises de plus en plus nombreuses à cultiver le bien-être au travail. C’est prouvé, les salariés heureux sont plus performants. Pour faire en sorte que tout le monde garde le sourire, des « Chief Happiness Officers » (CHO) commencent à fleurir un peu partout. Référent apéro, fée de la fourniture, un(e) coach autoproclamé(e) : qui est vraiment ce super héros des bureaux ?
Un Gentil Organisateur qui brise la routine
Programmer des petits-déjeuners d’accueil pour les nouvelles recrues, sélectionner au hasard les groupes de collègues qui déjeuneront ensemble, offrir un brin de muguet la veille du jour férié… Ça ressemble au planning d’un animateur dans un club de vacances, c’est pourtant certains jours celui d’un(e) happiness manager. De quoi booster la cohésion mieux que n’importe quel séminaire.
Un couteau suisse qui a toujours une solution
De l’emplacement des plantes vertes aux services de conciergerie pour que votre maman reçoive votre bouquet le jour de son anniversaire, en passant par l’aide au parcours de formation, il ou elle s’occupe de tout… Son job : vous faciliter la tâche afin que vous puissiez vous concentrer sur le vôtre.
Un super communicant que tout le monde adore
Le manager du bonheur c’est un peu votre camarade d’école d’autrefois, qui était toujours élu(e) délégué(e) de classe à l’unanimité. TRÈS sympa et toujours en forme, il ou elle s’appuie sur son savoir-être et sa créativité personnelle, car il n’existe pas encore de formation officielle pour ce job de terrain.
Alors oui, les happiness managers agacent un peu, à force d’aller bien. Mais ces ambassadeurs du cool se démènent pour vous faire aimer travailler et ce n’est pas de tout repos ! Surtout quand on fait ça toute l’année – et pas seulement pour la Journée internationale du Bonheur.