La nature recèle bien des trésors ! Si les plantes ont sans conteste des atouts ornementaux, certaines ont développé des capacités spécifiques dignes de la science-fiction. Zoom sur le mimosa pudique, la desmodium gyrans et la rose de Jéricho qui, sous des airs de plantes sans histoire, cachent bien des pouvoirs…
La plante pudique
Le mimosa pudica est une plante originaire d’Amérique tropicale, de la famille des Fabacées. Dans les Antilles et à la Réunion, on l’affuble de nombreux surnoms : « Marie-Honte », « honteuse femelle » ou encore « trompe-la-mort »… Mais pourquoi l’appelle-t-on ainsi ? Tout simplement parce que cette plante sensitive ne se laisse pas approcher si facilement, et met en place un efficace stratagème de défense. Au moindre contact (vent, pluie ou toucher), ses feuilles ont la particularité de se replier sur elles-mêmes immédiatement ! Un spectacle très étonnant…
La plante qui danse
L’expression « faire la plante verte » perd tout son sens avec la desmodium gyrans ! Appelée aussi codariocalyx motorius, cette plante originaire du sud de l’Asie est sans nul doute l’une des plus fascinantes qui existent. Sa particularité ? Ses feuilles effectuent des mouvements amples et rapides, très visibles à l’œil nu ! Cette stratégie lui sert en fait à maximiser son apport en lumière. En anglais, on l’appelle dancing plant, autrement dit « la plante qui danse ». Car elle réagit également aux vibrations sonores…
La plante qui ressuscite
La selaginella lepidophylla est originaire du désert du Chihuahua, à la frontière des Etats-Unis et du Mexique. On ne la surnomme pas « rose de Jéricho » pour rien ! Tout comme la ville biblique, cette plante renaît sans cesse de ces cendres. On appelle cette caractéristique la capacité de « reviviscence » : après une très longue période de sécheresse dans son milieu naturel, la rose de Jéricho est capable de reprendre vie. On la trouve souvent vendue sous l’appellation de « plante de la résurrection », en forme de boule de feuilles desséchées, qui au contact de l’eau vont s’ouvrir et se colorer à nouveau de vert en l’espace de quelques heures…
Je le savais car ici a Singapour nous en avons.
Oui la premiere dois j’ai trouvé ca curieux.je be savais pas par contre que c’etait du mimosas.