Avec leur forme originale en coquille d’huître, on les reconnaît immédiatement sur les étals des marchés ou en forêt : ce sont les Pleurotes en huître ou Pleurotus ostreatus. Vous pouvez aussi les rencontrer sous les jolis noms d’Oreilles de noyer ou de Pleurote en coquille. Dans la nature, leurs formes ondulées s’accrochent à même les troncs de feuillus, car ces champignons ne possèdent quasiment pas de stipe (🌻). S’il ne supporte pas les gels trop prononcés, ce champignon rustique se rencontre souvent à l’état naturel à l’automne et en hiver, parfois sous la neige. Voici tout ce que vous devez savoir pour le cultiver !
Fiche d’identité du Pleurotus Ostreatus
Rappel : les mots suivis de 🌻 sont définis dans la colonne de droite (sur ordinateur) ou en fin d’article (sur mobile)
- Nom : Pleurote en huître
- Nom latin : Pleurotus ostreatus
- Famille : Pleurotaceae
- Terre : Feuillus en décomposition
- Exposition : Ombre de sous-bois
- Multiplication : Par dispersion du mycelium
- Mode de végétation : En billots de bois ou en sacs
- Hauteur : Entre 2 à 10 cm
- Etalement et distance de plantation : Aucun
Semis
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Pousses
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Tout savoir sur le Pleurotus Ostreatus
Ce pleurote est un champignon très populaire, au point qu’il se place sur le podium des 3 champignons les plus produits au monde, avec le Champignon de Paris et le Shiitaké. Vous pouvez le rencontrer à l’état naturel dans de nombreuses forêts sur des arbres morts ou malades, comme des chênes, hêtres, aulnes ou encore tilleuls et bouleaux. Mais sa production s’est largement industrialisée pour répondre à la demande de ce champignon, utilisé aussi bien dans la gastronomie française que dans les cuisines asiatiques. En France, il est plutôt utilisé en mélange ou en sauce, tandis que la Chine ou le Japon en raffolent en soupe et en fritures.
Le Pleurote en coquille est riche en antioxydants comme le glutathion, il contient des antitumoraux comme la lectine, très intéressants pour les chercheurs scientifiques. Enfin, les terpénoïdes qu’il contient lui confèrent des propriétés antibactériennes et antifongiques. Au-delà de son apparence originale, ce champignon est un véritable atout-santé !
Pour en découvrir davantage sur les Pleurotes en coquille et les autres champignons, retrouvez notre Fiche Culture : Tout savoir sur les champignons !
Mise en place du Pleurotus Ostreatus
Pour répondre à la forte demande des consommateurs, la production industrielle cultive les Pleurotus ostreatus tout au long de l’année. Le champignon est développé sur sacs de déchets stériles à température constante, selon la technique du forçage (🌻). Si vous démarrez une culture artisanale, privilégiez plutôt la période la plus propice, entre l’automne et l’hiver.
S’il est impressionnant par sa forme, ce pleurote est en réalité facile à cultiver. Vous avez l’embarras du choix pour réaliser votre substrat, entre la culture en sac à base de kit de mycélium, la culture en pleine terre ou encore la culture sur billots de bois (qui exige plus de temps).
Le plus simple est d’utiliser un substrat de sciure de bois, et même de granules, à faire coloniser par le mycélium de Pleurotus ostreatus dans un sac. L’incubation dure une quinzaine de jours à 20-25°C puis la pousse et la fructification deux ou trois semaines à l’ombre sous les 15°C avec une forte humidité.
Définitions (🌻)
Qu’est-ce que le FORÇAGE ?
Le forçage est une technique agricole et horticole qui consiste à accentuer les conditions naturelles de développement d’un végétal ou d’un champignon pour accélérer sa croissance.
Qu’est-ce que le STIPE ?
Le pied du champignon est généralement désigné par le terme plus scientifique de “stipe”, qui est la tige servant de support à son chapeau. Lorsqu’un champignon possède un stipe, on dit qu’il s’agit d’un champignon “stipité”. Le stipe est parfois long, comme pour la Coulemelle, et parfois presqu’invisible comme pour le Pleurotus Ostreatus.
Le saviez-vous ?
QUIZZ spécial langue française : savez-vous si le mot “pleurote” est de genre masculin ou féminin ?
Réponse : on dit bien UN pleurote, ce nom commun de champignon est en effet de genre masculin contrairement à une erreur fréquente.
Les petits + :
Voici mes trucs et astuces favoris pour cultiver Voici mes astuces préférées pour réussir la culture de vos Pleurotes en coquille !
- La principale erreur à éviter est le dessèchement des rondins de bois ou des sacs de sciure : si vous craignez un trop fort ensoleillement, couvrez vos cultures avec une bâche et accentuez l’arrosage pour maintenir une humidité suffisante.
- Lors de la récolte de vos Pleurotus ostreatus sur rondins de bois, vous pouvez accélérer les récoltes suivantes en cueillant bien toutes les touffes et en n’en laissant aucune sur le billot.
