- Tacca chantrieri : la fleur chauve-souris
- L’orchidée Dracula : la diablesse
- L’hydnelle de Peck : la dent de la mort
- La rafflésie : un monstre végétal
- Le monotrope uniflore : la plante fantôme
- L’actaea pachypoda : la plante qui a des yeux
- La dionée attrape-mouche : la carnivore
- L’arum titan : la fleur du cadavre
On pense généralement que toutes les fleurs sont belles. Il en existe pourtant certaines que l’on hésiterait à offrir et que l’on aimerait encore moins recevoir. Bannies des compositions florales, elles connaissent leur plus grand et unique succès lors de la fête d’Halloween. De la plante fantôme au champignon de la mort en passant par l’orchidée Dracula, voici notre sélection de plantes et de fleurs… qui font peur !
Tacca chantrieri : la fleur chauve-souris
On ne sait pas trop si le tacca chantrieri appartient à la famille des taccaceae ou à celle des dioscoreaceae. Cette herbacée vivace, qui se développe dans les régions tropicales, est très répandue dans des pays comme la Birmanie ou la Thaïlande. La plante se caractérise par une absence de tige et un grand feuillage ovale et brillant qui peut dépasser les 60 centimètres de long. On la surnomme « la fleur chauve-souris » car son inflorescence évoque clairement la forme et la couleur de l’animal. Entre juin et décembre, les couleurs de ses fleurs oscillent ainsi du pourpre au brun en passant par le violet. La plante fournit également des baies de fruits qui sont très fournies en graines.
L’orchidée Dracula : la diablesse
L’orchidée Dracula est originaire d’Amérique du sud. On la trouve principalement au Mexique et au Pérou, notamment dans la Cordillère des Andes. Caractérisée par des grandes fleurs pendantes et très colorées, la fleur se développe en altitude, dans une atmosphère humide et tempérée. Pour être cultivée en dehors de son milieu naturel, l’orchidée Dracula a besoin d’une humidité constante avec des températures n’excédant pas 22 degrés le jour et 14 degrés la nuit. En cas de fortes chaleurs, il est impératif de la protéger du soleil. La plante exige de plus un apport mensuel en fertilisants et doit être rempotée tous les ans. Son nom provient du folklore roumain et signifie « la diablesse ».
L’hydnelle de Peck : la dent de la mort
On la surnomme « la dent de la mort » ! Si l’hydnelle de Peck n’est pas comestible, son allure étrange suffit à repousser les cueilleurs de champignons les plus téméraires. On la trouve principalement dans les forêts de conifères, sous les pins et les épicéas, où elle se développe en groupes. Haute de 3 à 7 centimètres, l’hydnelle de Peck se caractérise par un aspect bosselé et irrégulier, son chapeau étant parsemé de tâches rougeâtres évoquant des gouttes de sang. Le champignon passe du rose pâle au brun vineux en vieillissant. Sa chair fibreuse parsemées de bandes pâles et foncées laisse échapper une odeur âcre qui reste sa meilleure arme pour ne pas être goutée.
La rafflésie : un monstre végétal
La rafflésie, ou rafflesia, est une plante parasite que l’on trouve dans les régions tropicales, principalement à Bornéo, à Sumatra et aux Philippines. Sa particularité est de ne posséder ni racine, ni tige, ni feuille. Elle se compose « simplement » d’une fleur à cinq pétales qui n’est autre que la plus grande du monde végétal. Elle peut mesurer plus d’un mètre de diamètre et peser jusqu’à 10 kg. Sans chlorophylle ni photosynthèse, la rafflésie dégage une forte odeur de viande en décomposition qui attire des pollinisateurs comme les mouches. La plante n’est visible que lors de sa floraison. Le reste du temps, c’est une sorte de champignon accroché à son hôte. La rafflésie est inscrite sur la liste des plantes menacées.
Le monotrope uniflore : la plante fantôme
Son surnom de plante fantôme lui va à merveille, car le monotrope uniflore est un véritable parasite. De couleur blanche, cette plante originaire de l’est américain se développe dans des endroits très sombres, notamment dans les forêts de conifères, qu’elle se plaît à décimer. Si ses tiges peuvent atteindre jusqu’à 30 cm de haut, sa fleur unique et estivale ne repose que sur de minuscules feuilles qui suggèrent des écailles. A cause de la relation conflictuelle qu’il entretient avec son environnement, le monotrope uniflore a beaucoup de mal à s’émanciper. Il attire en effet très peu de pollinisateurs et succombe en même temps que les végétaux voisins qu’il a parasités.
L’actaea pachypoda : la plante qui a des yeux
L’actaea pachypoda appartient à la famille des ranunculaceae et est originaire du continent nord-américain. Haute d’une quarantaine de centimètres, elle fleurit au printemps en produisant des fruits blanc en grappes qui, comme l’ensemble de la plante, sont très toxiques pour les humains. A l’état naturel, on la trouve dans les sous-bois et sur des sols calcaires. Son aspect étrange, avec ses yeux qui semblent nous surveiller, fait cependant des adeptes de sa culture en pot, notamment au Québec. Mais la plante est peu docile et demande beaucoup d’attention pour se développer : un sol riche et bien drainé, une exposition ombragée et un arrosage régulier.
La dionée attrape-mouche : la carnivore
La dionée attrape-mouche, ou dionaea muscipula, est la plus populaire et la plus emblématique des plantes carnivores. C’est la seule espèce du genre monotypique Dionaea. Elle est découverte aux Etats-Unis au XVIIIe siècle. Les botanistes lui donnent alors le nom de « Vénus attrape-mouche ». Sa carnivorité n’est démontrée que le siècle suivant par Charles Darwin, pour qui c’est « l’une des plantes les plus merveilleuses au monde ». Si la dionée attrape-mouche impressionne par ses têtes en forme de mâchoires, elle n’ingurgite que des insectes, qu’elle appâte grâce à son feuillage rouge. Cet attrape-mouche vivant est facile à entretenir et se développe très bien dans un sol pauvre ou en pot.
L’arum titan : la fleur du cadavre
L’amorphophallus titanium présente plus grande inflorescence du monde. Sa floraison, qui ne dure que trois jours, offre en effet un spectacle rare et très attendu. Originaire d’Indonésie, c’est une plante très difficile à trouver car elle exige un entretien spécifique et contraignant. Seule une vingtaine de jardins botaniques la cultivent à travers le monde. Le spadice de l’arum titan peut atteindre des tailles étonnantes, jusqu’à environ 3 mètres de hauteur ! Au moment de la floraison, les fleurs exhalent un parfum pestilentiel de viande avariée, d’où son surnom de « fleur de cadavre », qui peut attirer les coléoptères ou les abeilles jusqu’à 800 mètres à la ronde.
Y en a qui sont vraiment pas bo !!!!!
c’est pas trés jolie
Merci pour votre article, j’ai enfin trouvé quelle plante à offrir à ma belle-mère 😉