Deuil

Comment se déroule l’enterrement catholique ?

Rite essentiel de la foi catholique, l’enterrement figure la mise au tombeau du corps de Jésus de Nazareth après sa mort sur la croix. L’inhumation rassemble, autour du prêtre, les proches et la famille pour accompagner le défunt vers sa dernière demeure pour l’éternité mais aussi et surtout vers le royaume de Dieu. Ce moment douloureux vient ainsi achever une vie chrétienne, mais dans la foi chrétienne il est aussi empreint d’espérance en la résurrection d’une fille ou d’un fils de Dieu. L’amour du Christ est donc un élément central de cette cérémonie catholique parmi les plus importantes avec le baptême et la communion.

Enterrement civil : cérémonie non religieuse (laïque)

Le respect des volontés du défunt est un point auquel notre société n’a pas l’habitude de déroger et les funérailles se doivent d’être en adéquation avec les convictions philosophiques ou morales de la personne décédée. Dans une époque où le christianisme faisait autrefois force de norme, les grandes étapes de la vie étaient jalonnées par des sacrements obligatoires. Aujourd’hui, le défunt ou la famille du défunt qui ne souhaitent pas intégrer d’aspect religieux lors des célébrations mortuaires, a tout à fait le droit d’organiser une cérémonie en l’honneur de la personne décédée, sans y inclure de connotation religieuse.

Crémation : combien coûte une crémation (ou incinération)

Dans l’imaginaire collectif, les cérémonies funéraires sont habituellement conclues par l’inhumation du défunt. Même s’il ne s’agit pas encore de la pratique la plus courante, la crémation est de plus en plus fréquente. Pourtant, la crémation et les modalités crématoires ainsi que son déroulement restent encore méconnue.

Succession, héritage, héritiers, comment cela fonctionne ?

On entend souvent dire qu’une succession, ça se prépare. Ce qui est assez étonnant dans cette préparation, c’est que c’est au futur défunt de faire les démarches et de régler ce qu’il va advenir de ses biens, de son patrimoine et de tous ses avoir mobiliers ou immobiliers une fois qu’il ne sera plus là. Comme on peut rarement prévoir la date de sa mort, surtout lorsqu’elle survient brutalement suite à un accident ou une maladie fulgurante, il existe une législation précise en matière de succession, qui permet de diviser les biens dans le cas où le défunt n’avait pas prévu sa succession.

Enterrement musulman : comment se déroule-t-il ?

L’enterrement et ses modalités diffèrent selon les cultes, les cultures, les peuples et les pays. En France vivent environ 4 millions de personnes pratiquant l’Islam, issues des horizons les plus divers. En matière d’inhumation, il existe aussi une grande diversité de choix et de pratiques. Certaines familles issues de pays musulmans font le choix de rapatrier le corps du défunt dans son pays d’origine. D’autres préfèrent une inhumation près de leur lieu de vie, par exemple dans un des 70 carrés musulmans qui ont vu le jour ces dernières décennies en France. Dans le cas d’une inhumation conforme à la religion musulmane en France, comment l’enterrement se déroule-t-il ?

Le transport du corps : comprendre comment est transporté un défunt

Parmi les étapes essentielles des obsèques, le transport du corps du défunt est toujours un moment aussi important que délicat. En effet, le transport du corps exige le plus grand respect envers la personnes disparue et ses proches, mais obéit aussi à certaines règles légales et réglementaires. Cette opération parfois appréhendée par les familles doit aussi s’insérer harmonieusement dans le programme des obsèques choisi par le défunt ou ses proches. Les règles à observer diffèrent selon le lieu de départ et d’arrivée du corps, et selon que le déplacement est réalisé avant ou après la mise en bière du défunt.

Qu’est-ce qu’un contrat obsèques et comment il fonctionne ?

Il est de plus en plus fréquent de prévoir soi-même ses obsèques afin de libérer sa famille d’une contrainte émotionnelle et financière dans un contexte parfois sujet à des discordes. Pour aider la famille à faire son deuil sans se soucier de l’organisation des funérailles, le défunt peut régler bon nombre de choses lui-même, avant sa mort. Il existe différents types de contrats de prestations et d’assurances qui permettent à la famille de couvrir les frais d’obsèques. Le contrat obsèques en prestations est le contrat le plus complet en ce qui concerne l’organisation et le financement des obsèques.

Congés en cas de décès : quels sont vos droits ?

La perte d’un proche est un événement bouleversant qui non seulement engendre une période de deuil plus ou moins difficile à gérer en fonction de la proximité entre le vivant et le défunt, mais en plus, si le vivant est un héritier ou un proche, il sera tenu à s’occuper de l’organisation des funérailles. Cette triste période est reconnue par la loi, qui prévoit une période de congé pour événements familiaux, au même titre que les heureux événements tels que les naissances ou les mariages. Que dit la loi ? À combien de jours de congé a-t-on droit ? La proximité du défunt a-t-elle une importance ? Et quelles sont les démarches à accomplir pour bénéficier de cette période de congé ?

Choisir l’inhumation ou la crémation ?

C’est le choix ultime, et l’un des plus délicats : inhumation ou crémation ? En France, on constate une progression constante du nombre de personnes choisissant d’être crématisées (le terme d’”incinération” est de plus en plus souvent réservé aux objets, celui de “crémation” aux êtres animés). Les chiffres montrent que cette pratique est de plus en plus partagée. Au début des années 1980, elle était quasiment inexistante, désormais ce sont un tiers des défunts qui sont concernés par la crémation dans notre pays. Et même parfois plus de 50% dans les grandes agglomérations et métropoles. Pour le défunt c’est un choix intime, pour ses proches ayant à pourvoir à l’organisation des obsèques c’est une décision importante. Décryptage. 

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